Fusion d’entreprise, les erreurs à éviter

Lors d’une fusion ou acquisition d’entreprise, le pourcentage que tout se passe de travers est considérablement élevé. En effet, nombreux sont les obstacles qui n’attendent qu’à faire trébucher dans le cadre d’un projet d’association.
À la longue, quelques erreurs ont été systématiquement constatées. Alors, peu importe si l’entreprise est de taille modeste, ou qu’une marque à succès a déjà été construite, voici les cinq principales erreurs à éviter lors de la fusion d’entreprise.
Ne pas être tout à fait prêt
Pour la plupart des propriétaires, la transmission, la fusion ou l’acquisition est un évènement unique dans la vie entrepreneuriale. Il faut alors prendre du recul et penser à deux fois avant de s’engager. Il faut également se poser les bonnes questions et surtout les plus difficiles.
Pour en savoir plus, il est fortement recommandé de se rendre sur le site in-deed.be. Une bonne préparation et une bonne planification diminuent en effet considérablement les risques d’erreur et de mauvaises surprises.
La non-fusion des affaires et des valeurs
Une fusion, pour qu’elle se passe sans encombre, ne doit pas avoir de sens que sur le papier. En effet, la fusion-acquisition doit être ressentie comme un évènement de cœur. C’est-à-dire que les deux entreprises doivent partager une synergie commune.
Les équipes doivent posséder une même passion afin de relever les défis ensemble. Le cas contraire entrainerait un désaccord entre les collaborateurs et finit par nuire au développement de la société nouvellement créée.
Ne pas effectuer un contrôle préalable
Même si des contrôles standards sont effectués avant l’opération, ils demeurent parfois insuffisants et exigent un contre-contrôle préalable. Certes, une analyse détaillée en vue de l’élaboration du mariage d’entreprise est indispensable pour chaque cible et chaque opération.
Il faut par exemple effectuer l’analyse SWOT de la situation c’est-à-dire l’analyse des quatre points qui sont : la Force, la Faiblesse, l’Opportunité et les Menaces. En plus, quand on a signé le contrat de fusion, les raccourcis à ce stade sont extrêmement couteux dans le futur.
Ne pas recourir à un professionnel
Parfois, les propriétaires d’entreprise préfèrent effectuer la transaction seuls, sans faire appel à des conseillers professionnels. Pourtant, les statistiques montrent que les entreprises de fusion-acquisition issues de conseils expertisés ont plus de chance de s’épanouir.
Dans la majorité des cas, un conseiller financier ou un banquier d’affaires possédant de lourdes compétences en matière de fusions et acquisitions peut apporter une valeur ajoutée à l’opération.
Trop miser sur l’entreprise cible
Lors de l’acquisition, il est primordial d’engager différentes méthodes en vue de bien déterminer le prix d’achat. Ensuite, il faut comparer chaque méthode utilisée pour en tirer un prix équitable et pour se faire une idée de la rentabilité future de la cible.
En effet, trop miser sur une société cible présente un grand risque surtout si on n’est pas sûr de la rentabilité de la fusion-acquisition. En plus, on dit souvent que le monde des affaires est plein d’opportunités, le plus décisif est d’être assez patient pour les saisir.